Avancées scientifiques en sciences du vivant

Nos bactéries intestinales dévoilent leurs secrets génétiques


Un consortium international de chercheurs coordonné par l’INRA de Jouy-en-Josas et auquel participe la Direction des sciences du vivant du CEA (Génoscope, Institut de génomique, Evry) publie un premier séquençage de l’ensemble des gènes des bactéries hébergées par le tube digestif humain, ou métagénome. Celui-ci comporte 150 fois plus de gènes que le génome humain.

Mars 2010   Voir la suite de l'article
Chikungunya : du nouveau sur la maladie


Des chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud 11, de l’INRA et de l’Ecole nationale vétérinaire de Nantes-Oniris, avec la collaboration de partenaires de l’IRD, du CNRS, et des universités de la Méditerranée et de Paris Descartes, viennent de décrypter certains mécanismes de la pathologie du Chikungunya.

Février 2010   Voir la suite de l'article
De nouveaux biomarqueurs pronostiques dans le cancer du sein


GenoSplice technology, entreprise innovante du portefeuille de Genopole®, a identifié des pistes de biomarqueurs pronostiques dans le cancer du sein à l’aide des dernières technologies disponibles permettant d’atteindre un niveau de détail jamais égalé. Ces travaux réalisés, en collaboration avec les équipes de Rosette Lidereau (Centre René Huguenin, Institut Curie), Didier Auboeuf et Stephan Vagner (INSERM) et Jamal Tazi (CNRS), viennent d’être publiés dans Cancer Research.

Février 2010   Voir la suite de l'article
La perte de certains gènes multiplie par 50 le risque de surpoids


Une nouvelle cause d'obésité liée à une anomalie sur le chromosome 16 vient d'être mise en évidence. Elle explique près de 1 % des cas d'obésité : pour les individus porteurs, le risque de développer un surpoids est multiplié par 50. Ces travaux sont le fruit d'une collaboration entre l'équipe lilloise (1) du professeur Philippe Froguel, chercheur au CNRS, étroitement associée à des collaborateurs de l'Imperial College de Londres et du Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne et dix autres groupes de recherche européens. Ils sont publiés le 4 février 2010 dans la revue Nature.

Février 2010   Voir la suite de l'article
Nouveau type de cellules souches musculaires


Deux équipes de l’Université Pierre et Marie Curie/Inserm-Groupe Myologie viennent d’identifier une population de cellules souches situées dans les muscles, auparavant inconnues : les « PICs ». Elles peuvent se multiplier et régénérer les tissus musculaires endommagés. Elles peuvent également générer des cellules satellites, essentielles pour la croissance musculaire, mais limitées dans leur capacité de renouvellement. Cette découverte, fondamentale pour la connaissance de la biologie du muscle et porteuse d’espoir pour le traitement de nombreuses maladies invalidantes, a été publiée dans Nature Cell Biology.

Février 2010   Voir la suite de l'article
Comment les bactéries survivent-elle à basse température ?


Les bactéries, qu’elles soient pathogènes ou non, doivent adapter leur croissance aux changements environnementaux, comme les variations de température. Des chercheurs du laboratoire Architecture et réactivité de l’ARN, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Camerino (Italie) et de l’Université de Düsseldorf (Allemagne) ont découvert que c’est la structure de l’ARN qui s’adapte à la température et permet ainsi de traduire les protéines nécessaires à la survie des bactéries. Cette étude ouvre la voie à de nouvelles stratégies pour inhiber la croissance bactérienne.

Janvier 2010   Voir la suite de l'article
Le « French Paradox » du vin rouge dévoilé


Des chercheurs de l’université d’Angers ont réussi à expliquer par quel mécanisme moléculaire les polyphénols du vin rouge conduisent les cellules des parois artérielles à produire du monoxyde d'azote (NO), un vasodilatateur. Cette découverte ouvre de nouvelles pistes sur le potentiel thérapeutique des polyphénols contre les maladies cardiovasculaires.

Janvier 2010   Voir la suite de l'article
Découverte d’une nouvelle cible pour le traitement de l'hypertension artérielle à l’institut du thorax de Nantes


Des chercheurs de l’Unité mixte de recherche Université de Nantes – Inserm 915 de l’institut du thorax ont identifié le rôle indispensable d’une nouvelle protéine dans l'hypertension artérielle. Cette découverte vient de faire l’objet d’une publication dans la revue scientifique britannique Nature Medicine.

Janvier 2010   Voir la suite de l'article
la structure tridimensionnelle des protéines intrinsèquement désordonnées (PIDs) enfin accessible


Des chercheurs grenoblois de la Direction des sciences du vivant du CEA, du CNRS et de l’Université Joseph Fourier (1), viennent de développer une approche rendant enfin accessible une nouvelle partie du génome humain aux études structurales. En effet, près de 40 % des protéines sont caractérisées par une structure intrinsèquement désordonnée qui n’autorise pas leur étude par les techniques classiques de biologie structurale.

Janvier 2010   Voir la suite de l'article
Chirurgie du gène : Des chercheurs démontrent la faisabilité du saut d’exon pour des malades atteints de dysferlinopathies


L’équipe de Nicolas Lévy de l’Université de la Méditerranée (Inserm UMR_S 910 ‘‘Génétique Médicale et Génomique Fonctionnelle”, Faculté de Médecine de Marseille), en collaboration avec les équipes de Luis Garcia et Vincent Mouly/Gillian Butler-Browne à l’Institut de Myologie (UPMC/Paris 6/Inserm UMR_S 974, CNRS UMR 7215, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière), vient de démontrer la pertinence et la faisabilité du saut d’exon dans certains cas de dysferlinopathies, un groupe de dystrophies musculaires. Le saut d’exon, un traitement déjà à l’étude chez l’Homme pour la myopathie de Duchenne, pourrait donc être une voie thérapeutique pour d’autres maladies neuromusculaires. Des travaux publiés online le 1er décembre 2009 dans Human Mutation et financés notamment grâce aux dons du Téléthon.

Décembre 2010   Voir la suite de l'article